Différenciation pédagogique


En résumé

Aucun élève n’apprend de la même manière et au même rythme, mais tous doivent maîtriser les connaissances et les compétences du socle commun. Pour faire face à cet enjeu, il n’existe pas une « recette pédagogique » unique qui s’imposerait à tous les enseignants, pour tous les âges des élèves et quelle que soit la discipline enseignée.

Derrière la notion de différenciation pédagogique se cache une multiplicité de pratiques et de dispositifs pertinents pour faire face à l’hétérogénéité dans les classes. La conférence de consensus a montré que certaines conditions sont indispensables pour que ces pratiques et ces dispositifs soient efficaces.


Chiffres clés

• 22 % des enseignants en collège, en France, déclarent pratiquer un enseignement différencié, contre 44 % en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête TALIS 2013.

• 37 % des enseignants en collège, en France, déclarent avoir co-enseigné au moins à une occasion, contre 58 % en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête TALIS 2013.

• 15 % des enseignants de CM1 français déclarent avoir participé « plus d’une fois à une formation continue sur le thème de la gestion des besoins individuels des élèves, dans les deux dernières années », contre 42 % en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête TIMSS 2015.

L'opération du Cnesco

Le Cnesco et l’Ifé/ENS de Lyon ont organisé une conférence de consensus intitulée « Différenciation pédagogique : comment adapter l’enseignement pour faire réussir tous les élèves ? » en mars 2017. 

• 1 revue de questions auprès des acteurs de terrain afin de construire une conférence répondant à leurs besoins. 

• 1 série de recommandations issues du jury de la conférence pour une différenciation pédagogique efficace (mars 2017).

2 conférences virtuelles interactives à destination des praticiens présentant les recommandations de la conférence (octobre 2017 et janvier 2018).