À retenir
- Les apprentissages précoces ont une grande influence sur l’apprentissage ultérieur de la lecture, à tel point que l’élève va commencer par utiliser les lettres de son prénom pour commencer à lire et à écrire.
- Les enfants ont une idée de ce que représente l’écriture avant de l’apprendre. Au départ ils confondent taille du mot et taille de ce qu’il représente : dans leur esprit, le mot dinosaure est donc plus long que le mot moustique. Ils s’appuient ensuite sur les sons pour représenter les mots à l’aide de lettres.
- Les écritures « approchées », ne nuisent pas à l’apprentissage de la norme orthographique par la suite de l’apprentissage et ont même des effets positifs sur l’écriture et la lecture au CP.
À retenir
- La maitrise du geste graphique a une influence sur la qualité des productions écrites dans leur ensemble (orthographe, richesse du contenu…), mais aussi sur l’apprentissage de la lecture (notamment déchiffrage de l’alphabet).
- Les textes produits au clavier sont plus pauvres que ceux rédigés à la main, et les enfants qui apprennent la graphie à la main reconnaissent mieux les lettres (les zones graphomotrices du cerveau s’activent à la vue des lettres).
- Cependant, l’apprentissage de la dactylographie n’est pas la seule modalité d’apprentissage de l’écriture numérique. De nouvelles perspectives apparaissent grâce aux outils comme les tablettes avec stylets, qui permettent un retour à la graphie manuelle par le numérique, et qui peuvent se révéler des outils pédagogiques efficaces selon les situations.
À retenir
- Les lettres muettes sont omniprésentes en français, surtout en fin de mot. On les retrouve à hauteur de 56 % des mots qui peuvent être rencontrés par les enfants (Base Manulex). Elles sont l’une des grandes sources d’erreurs d’orthographe.
- Pour dépasser cette complexité, les enfants utilisent des connaissances acquises mais également des stratégies.
- La stratégie d’utiliser des mots dérivés ou proches de celui à orthographier est privilégiée par les élèves, et efficace dans 77 % des cas. Les enfants qui ont la meilleure sensibilité morphologique (conscience des régularités, des familles de mots…) sont généralement par la suite les meilleurs en orthographe.
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