À retenir
- L’écriture est un processus complexe qui demande de gérer simultanément le tracé, l’orthographe et la composition du texte. C’est la mise en œuvre simultanée de ces composantes qui conduit aux difficultés et erreurs, notamment lorsqu’elles ne sont pas automatisées : si un adulte essaie d’écrire de sa main non directrice, il commettra des fautes d’orthographe qu’il serait capable d’éviter autrement.
- Le développement n’est pas linéaire mais par vagues, et demande de mettre en œuvre des stratégies de plus en plus complexes.
- Le suivi des mouvements oculaires permet de mettre en évidence les stratégies des élèves pour orthographier et accorder. S’intéresser ainsi aux processus peut mieux mettre en évidence la compétence que le résultat final.
À retenir
- Chaque discipline a ses propres usages de l’écrit et mobilise le langage à sa façon (vocabulaire…). Les élèves de primaire ne font pas intuitivement la différence et peuvent mélanger par exemple les faits scientifiques et quotidiens.
- Les écrits intermédiaires, par exemple travaillés collectivement, permettent d’acculturer les élèves aux usages spécifiques de l’écriture, et donc de penser et d’écrire les faits de façon pertinente par rapport à la discipline.
- Les enseignants de primaire ne sont pas spécialistes de ces différentes disciplines et de ces usages et ont besoin d’y être formés.
À retenir
- Dans la production d’écrits, on distingue le mode par accumulation (phase d’écriture/phase de révision) et le mode par récurrence où les interventions dans ce qui vient d’être écrit alimentent l’écriture.
- Les brouillons rendent visibles les erreurs mais aussi les processus créatifs. On peut utiliser ces traces pour identifier les difficultés et y remédier, mais il n’est pas nécessaire de tout évaluer ou tout corriger.
- Il est important de ne pas considérer le brouillon comme un « premier jet » qui fera l’objet d’un toilettage puis sera recopié. Le brouillon peut être un espace de réflexion et prendre des formes diverses (carte mentale, dessin…).
À retenir
- Les critères d’évaluation sont souvent très implicites. Les annotations concernent majoritairement la correction linguistique et sont très rarement explicatives.
- Les enseignants adoptent des postures de correction différentes selon la qualité du texte corrigé. Les postures qui portent le plus sur le fond sont réservées aux textes de qualité. En moyenne pour un texte créatif, 60 % des annotations portent sur la narration (forme), 40 % sur la fiction (fond).
- Le poids de la norme est très fort, surtout pour les élèves qui en sont le plus éloignés.
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